Ce numéro 3 de Korea Analysis consacre un premier dossier à l’économie coréenne, 15e puissance économique et 7e puissance commerciale mondiale. La Corée du Sud se démarque notamment par une politique active d’expansion commerciale centrée sur la promotion du commerce extérieur, la signature d’accord de libre-échange et un réseau de conglomérats puissants et influents. La Corée dévoile également des particularismes dans la culture du travail de ses cadres et de leurs techniques de management, tout comme dans l’organisation du monde ouvrier. Devenu le 24e membre du comité d’assistance au développement de l’OCDE en 2010, la Corée du Sud est le premier Etat à être passé du statut de receveur à celui de donneur d’aide. Son approche originale en termes d’aide publique au développement (APD) s’appuie notamment sur sa propre expérience de développement avec le mouvement Saemaul des années 1970. Notre second dossier contient notamment l’interview du président de la KOICA, équivalent coréen de l’Agence Française du Développement.
Sommaire
– Avant-propos –
– Dossier: LES PARTICULARISMES ÉCONOMIQUES DE LA CORÉE DU SUD
Le dilemne coréen : réussite professionnelle ou satisfaction personnelle (Kim Hoh)
Les chaebols, symboles de l’économie coréenne (Lee Young-ju)
Privatisation des entreprises publiques coréennes : le cas de la Korea Development Bank (Juliette Schwak)
Le droit de grève dans l’impasse (Son Young-woo)
– Dossier: L’AIDE PUBLIQUE QU DÉVELOPPEMENT : UN MODÈLE CORÉEN ?
Kim Young-mok : La Corée a besoin d’aller encore plus loin en matière d’aide publique au développement (Antoine Bondaz)
L’APD coréenne vers l’Asean : le Vietnam, principale destination (Arnaud Leveau)
– Décalage –
Quelle politique commerciale pour la Corée du Nord ? Contraintes et options (2) (Patrick Messerlin et Hong Seung-pyo)
Les passions esthétiques sud-coréennes (Valérie Gelézeau)