Jean-Yves Colin, chercheur à Asia Centre, publie une nouvelle brève suite à la destitution du président sud-coréen Yoon Seok-yul, ce jour.
Consultez la brève dans son intégralité, en cliquant sur le bouton PDF.
La crise politique, commencée décembre 2024, a connu dans les dernières semaines de mars une nouvelle phase qui pourrait permettre une transition vers un retour au calme en Corée du Sud tout en laissant entière la problématique d‘ un aménagement institutionnel et de changement d’attitudes de la part du personnel politique et du monde judiciaire.
L’attente principale concernait la décision de la Cour Constitutionnelle relative à la confirmation ou au rejet de la motion de destitution votée par l’Assemblée nationale en décembre dernier à la suite de la décision du 3 décembre au soir, du Président Yoon Seok-yul de prendre des mesures d’urgence généralement considérées comme la mise en place de la loi martiale puis de les retirer dans la nuit sous pression de l’Assemblée. Cette décision était attendue fin mars ou début avril car les fonctions de deux juges constitutionnels prenaient fin le 18 avril ; ce fut le 4 avril.
- D’autres événements sont intervenus avant la décision de la Cour Constitutionnelle.
- La situation politique difficile n’a pas laissé les Pouvoirs Publics inactifs et dans l’ignorance des difficultés intérieures et internationales.
- La destitution du Président Yoon par la Cour constitutionnelle va conduire à des élections présidentielles anticipées…