Dans sa nouvelle brève, Jean-Yves Colin, chercheur à Asia Centre, nous détaille les récentes évolutions de la politique nippone. En un mois de pouvoir, le Premier ministre japonais Ishiba Shigeru a traversé une succession d’obstacles qui ont finalement mené à un échec électoral historique le 27 octobre.
Succédant à Kishida, Ishiba espérait renforcer le Parti Libéral-Démocrate (PLD) en dissolution de la Diète, mais cette décision s’est retournée contre lui dans un contexte miné par des divisions internes et des scandales. L’alliance PLD-Komeitô a perdu sa majorité, profitant surtout à l’opposition menée par le Parti Démocratique Constitutionnel (PDC), dont le chef retrouve une influence inattendue. Ishiba, malgré sa personnalité accessible et des tentatives de réformes économiques, a peiné à convaincre une opinion publique lasse des scandales et préoccupée par l’inflation. Cette élection marque un tournant, révélant que la démocratie japonaise n’est pas un simple simulacre de pouvoir mais peut entraîner de véritables changements d’orientation politique. Jean-Yves Colin décrit ainsi un revers marquant pour le PLD et son leader, symbolisant une ouverture vers un paysage politique plus compétitif au Japon.
Retrouvez l’intégralité de son analyse en cliquant sur le bouton PDF.