Dans cette nouvelle brève, Jean-Yves Colin, chercheur à Asia Centre, aborde les récentes évolutions en Corée du Sud et la situation de la péninsule au regard du contexte international.
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Cet automne 2024, la Corée du Sud traverse une phase de turbulences politiques et d’incertitudes internationales. Les élections d’avril dernier, largement défavorables au président Yoon Suk-yeol, ont consolidé l’opposition démocrate (PD) qui dispose désormais d’une majorité parlementaire menaçante.
Parallèlement, la victoire de Donald Trump aux États-Unis inquiète, car elle pourrait entraîner de nouvelles tensions commerciales et des demandes accrues de financement militaire pour le stationnement des troupes américaines.
En interne, Yoon fait face à des scandales impliquant sa femme et des divisions au sein de son propre parti, le PPP, tandis que la grève des internes en médecine et les tensions sociales autour des conglomérats « chaebols » alourdissent le climat.
À l’international, les relations trilatérales avec les États-Unis et le Japon, auparavant consolidées, sont en suspens, car la réélection de Trump pourrait fragiliser les alliances et raviver les incertitudes face à la menace nord-coréenne. Le retour de Trump complique également les perspectives de désarmement nucléaire de Pyongyang, avec un rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie qui intensifie les craintes régionales.
Les alliances traditionnelles de Séoul se retrouvent ainsi ébranlées, laissant la Corée du Sud dans une situation délicate entre pressions internes et enjeux géopolitiques majeurs…
De sa nomination à son échec électoral du 27 octobre, un premier mois agité pour le Premier Ministre Ishiba • Jean-Yves Colin
PDF Dans sa nouvelle brève, Jean-Yves Colin, chercheur à Asia Centre, nous détaille les récentes évolutions de la politique nippone. En un mois de pouvoir, le Premier ministre japonais Ishiba