Hier, la Corée du Sud a connu une crise politique majeure lorsque le président Yoon Suk-yeol a proclamé la loi martiale le 3 décembre au soir, avant de la retirer quelques heures plus tard sous la pression du Parlement. Suite à ces évolutions, Jean-Yves Colin, chercheur à Asia Centre, vous propose une analyse de la situation dans cette nouvelle brève.
Retrouvez cette brève en cliquant sur le bouton PDF, ainsi les nombreuses apparitions médiatiques de Jean-Yves Colin sur le sujet, sur notre site.
Bien que le président Yoon Suk-yeol ait invoqué des motifs de « sécurité publique » et une prétendue menace nord-coréenne, cette décision, perçue comme autoritaire voire impulsive, a exacerbé les tensions déjà vives entre le président et l’Assemblée nationale dominée par l’opposition démocrate. Le déclencheur semble être un conflit sur le budget et des accusations ciblant des proches du président, dans un climat de cohabitation tendue et de scandales politiques. Cet épisode a provoqué des manifestations, des démissions au sein du gouvernement, une chute des marchés financiers et des réactions prudentes de partenaires étrangers comme les États-Unis et le Japon. Malgré l’instabilité, la Constitution a joué son rôle, mais la crédibilité du président, déjà faible, est gravement atteinte, posant la question de la gouvernance dans un contexte de divisions politiques profondes.
Quand le Brésil accuse BYD d’ « esclavage moderne » … • Isabelle Feng
PDF Isabelle Feng, chercheuse à Asia Centre, publie un nouvel article suite à l’affrontement diplomatique et économique entre la Chine et le Brésil, centré sur des accusations de travail forcé