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Auteur de la note

Jean-Yves Colin

Jean-Yves Colin

Ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration, Jean-Yves Colin a été en poste à la Direction du Trésor, où il a notamment occupé la fonction de Conseiller Financier auprès de l’Ambassade de France au Japon (1987-1990). Il a ensuite rejoint le Groupe Crédit agricole, a été directeur général délégué de la filiale de gestion d’actifs, désormais connue sous le nom d’Amundi, et directeur de la conformité de Crédit agricole S.A. Depuis son départ de ce groupe bancaire en 2013, Jean-Yves Colin a rejoint Asia Centre, où il est membre du conseil d’orientation et expert Asie du Nord. 

Autres analyses

Clash Trump-Zelinsky : Tokyo et Séoul circonspects • Jean-Yves Colin

Excerpt (2160 x 1080 px)

Jean-Yves Colin, chercheur à Asia Centre, a publié une brève analysant les réactions du Japon et de la Corée du Sud après la conférence de presse de Zelinsky et Trump à Washington.

Retrouvez la brève dans son intégralité en cliquant sur le bouton PDF.

L’altercation entre le Président Trump, le Vice-Président Vance et le Président ukrainien Zelinsky, survenue à Washington le 28 février, a suscité des réactions contrastées : indignation en Europe et aux États-Unis, satisfaction à Moscou. En réponse, les dirigeants européens, turc et canadien se sont réunis à Londres le 2 mars, tandis que les pays d’Asie-Pacifique, bien que soutenant l’Ukraine, ont gardé leurs distances.

L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont réaffirmé leur soutien à Kiev sans critiquer Trump. Au Japon, les réactions médiatiques et politiques sont partagées : certains journaux dénoncent l’attitude de Trump, tandis que d’autres appellent au maintien du dialogue américano-ukrainien. Le Premier ministre japonais prône une approche diplomatique pour préserver l’unité du G7. Par ailleurs, le Japon refuse de participer à une conférence sur le désarmement nucléaire, privilégiant sa protection par les États-Unis.

En Corée du Sud, l’altercation est reléguée au second plan en raison de la crise politique intérieure et des préoccupations économiques liées aux droits de douane américains. Séoul met en avant son alliance militaire avec Washington tout en redoutant d’éventuelles négociations secrètes entre Trump et Pyongyang.

Globalement, Tokyo et Séoul évitent de s’impliquer dans cette crise, misant sur la priorité américaine donnée à la Chine et sur la préservation de leurs relations stratégiques avec Washington, malgré l’imprévisibilité de Trump.

asiacentre.eu